Dans le domaine de la finance, le marché de l’emploi reste sous tension et la tendance indique que cela devrait encore durer.
Les candidats peuvent faire valoir plus que jamais leurs exigences sur le poste, sur les conditions contractuelles et organisationnelles, et sur le processus de recrutement lui-même.
Alors, les professionnels du recrutement doivent innover. Il s’agit de s’appuyer sur de nouveaux outils, mais aussi, et surtout, de développer de nouvelles pratiques.
Ces évolutions, nous vous proposons de les passer en revue dans cet article.
Évolution du contexte et des attentes
Le marché de l’emploi est tendu. Et les métiers de la finance sont parmi les plus concernés, par exemple en contrôle de gestion et en cash management.
La concurrence entre recruteurs est rude. Les entreprises doivent soigner leur marque employeur ainsi que leur e-réputation.
Mais d’autres éléments de contexte encore ont évolué ces dernières années.
Le travail en lui-même a vécu une transformation. Il y a d’abord le télétravail bien sûr, ou plutôt le travail hybride.
Car le télétravail à domicile a montré ses limites. Mais le retour au bureau pur et dur n’est pas pensable, et surtout pas dans des métiers en tension.
Il faut proposer un certain équilibre, une combinaison efficace, qui permette à la fois de faire l’économie de trajets inutiles et qui préserve la collaboration et l’esprit d’équipe.
Il y a aussi la quête de sens. Les valeurs, celles du candidat ou du salarié, et celles de l’entreprise, comptent de plus en plus dans l’attractivité et la motivation.
Valeurs, travail hybride, mais aussi engagements en matière de RSE, de diversité et d’inclusion, de formation et de mobilité interne, etc. Les candidats sont de plus en plus sensibles à tous ces paramètres, désormais indispensables à la culture d’entreprise.
La solution : un recrutement innovant
Face à ces évolutions, le recrutement s’adapte et se réinvente, dans la finance et ailleurs. Et une bonne part de l’innovation est facilitée par les nouvelles technologies bien sûr.
L’automatisation et l’intelligence artificielle permettent surtout de gagner du temps. Plus spécifiquement, cela participe :
- D’une part à accélérer les processus de recrutement, attente majeure des candidats ;
- D’autre part à libérer les acteurs du recrutement de tâches fastidieuses, les laissant se concentrer sur les activités à forte valeur ajoutée et notamment sur l’humain.
Les technologies aident aussi à fournir et analyser des données de manière efficace et objective. Elles contribuent ainsi à la dimension éthique dans le recrutement, et en particulier aux exigences de diversité et d’inclusion.
De plus, le recours à la technologie permet l’organisation de parcours de recrutement hybrides avec une partie des entretiens à distance, et une partie seulement. Des salons virtuels et des visites virtuelles de l’entreprise, mais aussi des jeux de rôle, marquent encore cette transformation.
Toutes ces innovations offrent de multiples avantages. Elles facilitent l’élargissement géographique des recherches. Elles donnent aussi une image moderne et dynamique de l’entreprise.
Car il ne s’agit pas seulement de la forme. Depuis les réseaux sociaux, les pages carrières du site corporate jusqu’au contact direct avec les candidats, tout acte de communication contribue à la marque employeur.
Tout au long du parcours candidat, la forme et le fond déterminent conjointement l’expérience candidat.
La personnalisation joue un rôle de plus en plus crucial pour se démarquer. Elle ne permet pas seulement à l’employeur de vérifier plus en détails l’adéquation des candidats aux fonctions à pourvoir et à l’entreprise. Elle aide aussi à emporter la décision des candidats retenus.
Pour conclure
Finalement, dans les métiers de la finance et ailleurs, la technologie facilite l’innovation en matière de recrutement. Mais la transformation concerne aussi les processus de recrutement, avec comme préoccupation centrale un haut niveau d’exigence réciproque sur le facteur humain.
Retrouver nos offres en finance et comptabilité !