Pour les directions financières, la question n’est plus de savoir s’il faut s’engager dans la transformation digitale. Il s’agit plutôt de savoir ce qui a déjà été engagé dans cette direction, et ce qu’il reste à faire.
Faisons un tour d’horizon des principaux enjeux en la matière.
Les axes majeurs de transformation digitale des DAF
Automatisation des processus financiers
Quand on pense à la digitalisation de la direction financière, la première dimension qui vient à l’esprit est généralement l’automatisation des processus. Souvent, c’est aussi l’une des toutes premières étapes de la transformation digitale de la DAF.
Il s’agit notamment d’automatiser les tâches à faible valeur ajoutée, les transactions et autres flux financiers.
Des outils agiles permettent d’accélérer la prise de décision et le passage à l’action. Parfois, plus que l’outil lui-même, c’est le mode d’utilisation qu’il suffit de changer.
Ainsi, un tableur peut parfois faire l’affaire, pourvu que l’on s’en serve dans un objectif de productivité et pas seulement de planification. En revanche, dans les entreprises de taille significative, le choix s’oriente souvent vers la mise en place d’un ERP performant.
En général, la DAF mesure très rapidement les bénéfices de cette automatisation : gain de temps, réduction des coûts, conformité, etc. Les équipes sont libérées de certaines tâches répétitives. Elles se consacrent alors davantage à des activités à forte valeur ajoutée.
Data
La donnée constitue également un axe important de la transformation digitale des directions financières.
Les données disponibles sont de plus en plus nombreuses et complexes. Dans un contexte concurrentiel, savoir les collecter, les vérifier et les traiter efficacement représente un intérêt stratégique.
Les solutions qui répondent à ces objectifs s’appuient sur le cloud, les technologies de business intelligence et l’intelligence artificielle.
Elles produisent des modèles prédictifs et prescriptifs, qui permettent à leur tour à la DAF :
- D’optimiser le pilotage de la situation financière et de la performance ;
- De mieux anticiper les risques ;
- De se positionner en business partner et conseil stratégique de la direction générale.
« Order to cash » et « purchase to pay »
Le troisième enjeu majeur de la digitalisation des directions financières se divise en deux branches. Il s’agit d’optimiser et de sécuriser tant le cycle de vie commande – facturation – encaissement que le processus achats.
On retrouve ici les bénéfices de l’automatisation des tâches à faible valeur ajoutée. Mais les objectifs vont bien au-delà.
Certes, cette démarche s’inscrit aussi dans le cadre d’évolutions réglementaires. En effet, les entreprises doivent se préparer à :
- Recevoir les factures électroniques au plus tard le 1er juillet 2024 ;
- L’obligation d’émettre toutes leurs factures sous forme électronique qui entrera en vigueur entre cette même date et le 1er juillet 2026 selon la taille de l’entreprise.
Cependant, la digitalisation de ces deux processus comporte également des avantages spécifiques.
Cela va de la réduction des coûts d’impression et d’expédition jusqu’à celle des délais de créances, mais aussi de l’adaptation au travail distanciel jusqu’à la sécurisation face aux risques d’erreur, de perte et de fraude, en passant par le renforcement de la confiance avec les clients et fournisseurs.
Une transformation digitale bientôt achevée ?
Ces trois chantiers principaux de digitalisation des directions financières sont plus ou moins avancés selon les entreprises. Mais partout, ils sont loin d’être terminés.
Les nouvelles technologies ne délivrent pas encore tout leur potentiel. Et elles continueront à évoluer.
Leur implantation au sein des DAF va encore bouleverser les métiers de la finance, les méthodes et les processus.
Mais cette transformation ne se fera contre l’humain. Elle lui permettra de renforcer la collaboration et de se concentrer sur des analyses financières à haute valeur ajoutée.
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